Grande est la solitude d'un chasseur de trésors [PV: Ryuuka]

Longue fut la route qui me conduisit jusqu'ici. Depuis que je suis arrivé ici grâce à Yuuko, j'ai du chercher longtemps jusqu'à enfin trouver la Mairie. J'aurais pu demander ma route à un passant, mais cette solution ne me convenait pas. J'ai préféré me fier à ces panneaux d'un état près du détritus. Après avoir fait le tour une ou deux fois et de m'être retrouvé devant l'ancienne Mairie, j'ai finalement trouvé ce que je cherchais. Quelques chasseurs de monstres s'y tenaient, attendant de pouvoir collecter leurs primes. Yuuko m'a dit qu'il fallait que je me déclare chasseur de trésors à cette endroit, et que j'aurais plus d'informations ici aussi...

Mes yeux se fixèrent sur un seul point, un katana. C'était ce que portait l'homme devant moi. Il me semblait que ça me rappelait une certaine époque... Du sang, une vision d'horreur, un cadavre ayant sa pureté entière qui se fait déteindre depuis le rouge Mes yeux se détournèrent, il vaut mieux penser à autre chose... Alors que j'étais toujours dans mes pensées, j'entendis une plainte... Ou plutôt... Non, ce n'était qu'un appel, mon esprit est devenu simplement trop tordu avec le temps. J'ai fini par comprendre que c'était moi qu'on appelait, c'était mon tour. La personne à la Mairie me permit de devenir Chasseur de Trésors, me disant de bien faire attention lorsque je croiserai un monstre... Même s'il y a deux fois moins de chance puisque je serai seul. Et qu'encore ce n'était pas exact... Je me retrouve à avoir une trace deux fois moins grande que les chasseurs puisqu'ils sont deux. Dommage qu'on ne puisse pas tenter de tuer de dos un monstre...

Je lui demanda s'il y a avait un monstre aux oreilles rouges qui sévirait et si oui dans quel coin de la ville il attaque habituellement. Et me voici désormais, dans un parc... Elle semblait être surprise que je lui demande avec ce détail. Un parc... si calme... Avant d'y entrer je sorti mon arme. Une épée à deux mains en os. Elle était finement aiguisée, des deux cotés. C'était une épée double, au sens où il y a un espace entre deux lames qui permettent de couper davantage encore. L'ennui, c'est que ce genre d'épée seraient difficilement à manier car il faut beaucoup plus de force que pour une épée deux mains en acier. À l'intérieur de l'arme, entre les deux lames, semblaient se cacher d'énormes pointes en os. Au nombre de vingt-trois, elles semblaient finement aiguisées. Les deux lames se réunissaient en une pointe concentrique, un endroit précis où la force totale est appliquée. Une sorte de sphère en os protégeait la main de Kidaku, empêchant toute possibilité de le désarmer. Cette sphère était surmontée de nombreux pics de plus ou moins treize centimètres, tout aussi pointus que la lame, empêchant quiconque de l'affecter. Cette arme qui semblait démoniaque de par ses capacités effrayantes de tuer, se terminait non pas par un pommeau, mais par une dague. Tranchant l'air pour laisser la pointe de l'arme près du sol, j'attendait l'arrivée «inéluctable» de ce monstre.

De mes yeux je vis un semblant de monstre... Il n'a pas les oreilles rouges, elles sont noires. C'est une perte de temps, je le laisse passer sur mon coté, puis j'avance avant d'être stoppé par ... un ... Monstres aux oreilles rouges? Pourtant, on dirait un humain, si on oublie ses oreilles de chats. Je me mis devant lui, en position de combat. Mon épée ayant la pointe vers le sol, on entendit le frottement des pics en os.

Kidaku Ninado, retiens ce nom, c'est celui qui t'accompagneras dans la mort.

Le temps semblait s'être arrêté, comme à chaque combat. Le sang allait bientôt de nouveau couler... Mais c'est une chose nécessaire. Je ne pourrai pas vivre davantage sans cette peine. Un regard vers son épée, pleine de sang elle dégoulinait déjà. Elle voulait ce sang, hurlant pour l'avoir Je ferme les yeux, ces visions d'horreurs ne m'enchantant guère. Continuant de fermer les yeux, mon énergie sortait d'elle même, s'empilant jusqu'aux cieux. Par pétales, cette énergie noire s'évaporait de mon corps. J'ouvre les yeux, ceux-ci ressemblent désormais plus à une lueur de sang plutôt qu'à cet espèce de noisette habituelle. Se lançant sur mon adversaire d'un coup double, tranchant l'air à deux reprises, éradiquant toute forme de vie aérienne

Je suis désolé d'avoir à faire ça, mais il le faut.